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Contrer les freins psychologiques

Si vous êtes là, c'est que vous voulez bien faire.

Si vous êtes là, c'est que vous voulez bien faire.

Vous souhaitez vous documenter et apprendre comment créer du contenu de qualité.

Paradoxalement, même en vous documentant et en étant un docteur astrophysique bac+8 de Linkedin en amont, vous n'apprendrez jamais autant et aussi vite qu'en créant.

Il existe des freins à la création : la peur du jugement, le manque de légitimité, le sentiment d'impuissance, voire le trop plein d'idées.

A priori, vous ne parlez pas de sujets chauds comme la religion, la politique ou les inégalités. Il y a parfois des moments désagréables. Certaines personnes peuvent être agressives ou moqueuses, certains de vos contenus peuvent ne pas créer d'engagement et vous faire douter.

Vous partez dans l'inconnu.

La bonne nouvelle est que tout le monde est logé à la même enseigne. Le fait de parler en son nom propre est courageux sur bien des aspects. C'est le concept que les Anglais appellent "l'accountability", le fait de ne pas se cacher. Vous écrivez en votre propre nom, et vous serez récompensé pour l'avoir fait, tout en devant assumer les quelques externalités négatives.

Traduction:

Accueillez la responsabilité, prenez des risques en votre nom propre. La société vous récompensera avec de la crédibilité, du business, et une audience.

Nous allons voir dans ce chapitre les freins les plus communs au fait de prendre la parole sur Linkedin, et comment les débloquer.

Syndrome de l’imposteur / Ne pas se sentir légitime

Le syndrome de l'imposteur est plutôt une bonne nouvelle. Vous êtes humble, vous ne voulez pas créer de bruit inutile.

David Perell, un des auteurs les plus influents actuellement, a résumé ça mieux que ne pourrions jamais le dire :

Pour résumer :

Avoir peur = C'est normal.

Seth Godin disait : "Tu te sens imposteur car tu es un imposteur. Et je suis un imposteur. Car si tu fais quelque chose que tu n'as jamais fait, tu ne peux pas savoir si ça va fonctionner. Car tu ne l'as jamais fait."

David Perell raconte sa rencontre impromptue d'il y a quelques années :

J'ai eu la chance il y a quelques années d'être invité à une soirée de gala avec des personnalités influentes. Je me disais qu'à n'importe quel moment, je serais démasqué en tant qu'individu "normal". A un moment, je discute sur le côté avec un homme très poli et cool qui me dit "Mais qu'est-ce que je fous là bordel avec tous ces gens si brillants ? Je suis juste allé où on m'a dit d'aller". Ce à quoi j'ai répondu "Oui, mais vous étiez le premier homme à être allé sur la lune, je pense que c'est quand même pas mal".

La morale de cette histoire est que David Perell, se sent lui-même imposteur. Et Neil Armstrong, qui influence David Perell, se sent imposteur. Mais ce syndrome ne les empêche pas de faire des choses, d'avancer, d'explorer, tout en ayant la peur d'être constamment démasqué.

La peur est ce qui empêche 99% des gens de créer du contenu, de rester spectateur et consommateur. Parce que les gens surestiment les risques et sous-estiment les bénéfices.

Quand vous êtes créateur de contenu régulier, les opportunités se débloquent petit à petit.

On connait des gens très influents qui sont en sueur devant leur clavier ou qui ont encore une boule au ventre avant de presser le bouton "publier".

Si vous deviez garder une phrase et l'encadrer en poster au-dessus de votre aquarium :

"Ce n'est pas avoir peur ou y aller, c'est avoir peur ET y aller."

Peur du jugement des autres

Les créateurs de contenus ont aussi peur du jugement des autres.

Soyons honnêtes. Si vous créez du contenu, vous serez jugé (positivement ou négativement). Vos anciens employeurs le verront, des gens inconnus, des pairs, des gens qui n'ont rien à voir le verront.

Forcément, certains vous regarderont en se disant : "Mais pour qui il/elle se prend pour publier ?".

Au final, vous renvoyez ces personnes à leurs propres peurs. Vous venez de prendre votre courage à deux mains en postant, ce qu'elles ne sont pas prêtes à faire. Elles vous en voudront de ne pas avoir demandé la permission.

La permission. Tout réside dans ce concept. Le monde s'est créé sur le fait de lever le doigt pour aller aux toilettes. Autrement, ce serait le chaos. Mais nous vivons dans un monde décentralisé où votre opportunité réside dans un écran de 27 pouces et une connexion Internet.

2021 et Internet, vous offrent la possibilité de gagner de l'argent en étant vous-mêmes sur Internet, en documentant vos découvertes. Et surtout, en distribuant votre contenu grâce à vos canaux gratuits.

Un des indicateurs de votre réussite est l'engagement. Est-ce que vous faites des likes ? Des commentaires ?

La grosse peur que certains ont est de ne pas engendrer de l'engagement, et en conséquence être vu comme quelqu'un qui n'intéresse personne.

C'est justement ce qu'essaient de vous faire les croire les vendeurs de pioche, les gens qui vendent des formations en réseaux sociaux. Si vous ne faites pas d'engagement, vous seriez un raté qui n'a rien compris. C'est leur fonds de commerce.

L'engagement : observez les boîtes qui font parler le CEO ou des C-levels sur Linkedin, elles se retrouvent souvent dans la première heure avec 20-30 likes d'employés d'entreprises parce que c'est organisé. Les CEO ont des groupes sur Whatsapp où ils partagent leurs posts avec d'autres CEO pour "échanger" leur visibilité.

Tout ceci est hors de votre portée.

Les personnes qui professent ça ont commencé de zéro et profitent de leur notoriété actuelle. Au début, aucun d'entre eux ne réussissait. Ils ont progressé durant le processus.

Chaque créateur de contenus a une courbe similaire :

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Vous passez un temps à avoir des résultats médiocres ou instables. Et un jour, tout s'enchaîne positivement pour vous.

Cette théorie est une idée de Jack Butcher qui a créé Visualize Value. Vous trouverez dans ce compte Twitter des graphiques sur les créateurs de contenu et leur philosophie :

"Je n'ai pas d'idées"/ Je n'ai rien à dire"

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Un problème courant est que les personnes pensent qu'elles n'ont rien à dire d'utile. Ou qu'elles n'arrivent pas à organiser leurs idées.

Changez votre perspective. Au lieu d'écrire comme un "expert" sur vos sujets, écrivez comme un explorateur qui documente ses découvertes au fur et à mesure.

Qu'avez-vous appris aujourd'hui ? En quoi cela aurait pu servir au "vous" d'hier ? Qu'avez-vous découvert durant l'année précédente ? En quoi cela aurait pu vous aider il y a un an ?

Tout ce que vous avez appris peut inspirer beaucoup de personnes. Ne sous-estimez pas à quel point vos découvertes peuvent aider d'autres personnes, et même si c'est une personne à chaque fois, vous avez gagné.

"J'ai trop d'idées, ça part dans tous les sens, je ne sais pas par où commencer"

Si vous avez tendance à partir dans tous les sens et que ça vous bloque, j'ai une bonne nouvelle. C'est probablement le frein le plus simple à lever. Parce que vous aurez besoin d'une méthode et d'organisation pour réduire vos idées comme un entonnoir.

Suivez le chapitre "Stratégie de contenu" plus loin qui vous aidera à savoir quels contenus produire, et comment vous organiser.

Maintenant, vous ne devriez plus avoir aucune raison de ne pas poster ! Passons donc à la stratégie de contenu :

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